De la promotion du travail, grand cheval de bataille du président, qui en fit son fameux slogan "travailler plus pour gagner plus" à l'accueil de Kadhafi, de Moubarak et autres Al Assad en passant par les gestions des crises georgiennes, libyennes, ou ivoiriennes mais encore les tests ADN, le fichier Edwige, Hadopi, les Roms sans oublier l'EPHAD et la "nomination" avortée du rejeton, les affaires Woerth-Bettencourt, Karachi ou autres fadettes, Sarkozy peut être fier de ses nuances, ces dernières teintées de desillusion, d'amertume et de colère...
L'institut Thomas More compte 1310 mesures appliquées par la sarkozie sur ces quatre dernières années; sur celles-ci 490 sont conformes au programme présidentiel du chef de l'Etat. Doit-on conclure que le président a respecté ses engagements. Presque! Son programme a été respecté presqu'à la lettre et même plus (surtout plus).
Il a promis de réformer les retraites, il les a réformées! Et le peuple descendit en masse dans la rue, sans faire broncher un président droit dans ses talonnettes. Et aujourd'hui, l'UMP avoue à demi-mots qu'il faut rouvrir le débat et éventuellement s'inspirer du modèle suédois...
Rachida Dati a été investi de la lourde tache de réformer la justice. On en retiendra des manifestations historiques de magistrats excédés et incompris. Mais qu'est-ce qui a changé?
Le plan banlieue promis aux français, aux français qui souffrent, et auquel il devait attribuer plus d'un milliard d'euro a fait un flop retentissant programmé. Fadela Amara s'en mord encore. Au final, la moitié de cette somme est attribuée à Borloo pour son "grenelle" de l'environnement qui n'aboutit pas non plus, un autre "pshiiit". Et la banlieue, et l'écologie partent en fumée... Les balieues flambent et la terre chauffe...
Le "paquet fiscal" est cher au président, ou plutôt à ses amis au sang bleu. Il le mit en place sous l'étonnement et l'agacement général et revint définitivement sur cette loi pressé par la logique populaire et l'élection approchante.
La culture... Estimons nous heureux qu'il ne nous ait pas inculqué la sienne concernant la grammaire!
Nicolas Sarkozy, président de la république française, candidat à sa réélection, a tenu ses promesses, mal tenues, mais tenues! Aujourd'hui un nouveau (ou le même) choix s'offre à nous. Voter pour la personne qui promet beaucoup et ne tient qu'à moitié, et de façon malhonnête, ou voter pour l'autre qui ment, mais un peu moins, avec comme leit-motiv de ne pas promettre l'irréalisable, mais qui promet quand même un peu?
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