L'air de rien. On pensait l'antre monarquale du faubourg Saint-honoré débarrassée des poussiéreux dictateurs arabes. Sarkozy ayant déplié la tente de Khadafi en échange de juteux contrats avant de vouloir lui déchirer la tête au nom des droits de l'homme et ayant choyé Bachar sur le perron de l'Elysée avant d'aujourd'hui fustiger la mollesse de Hollande face à la situation syrienne... Et bien, non!
En catimini, sans aucune information donnée aux médias, le "président normal" a reçu le 23 juillet dernier le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, à la tête d'une dynastie sunnite au pouvoir depuis deux cents ans. En effet, aucune mention sur l'agenda élyséen, aucune alerte à la presse ne sont venues annoncer cette visite de premier plan. Et pour cause.
Cela fait un an et demi que le royaume réprime dans le sang la révolte chiite : la communauté majoritaire de ce minuscule État de 1 230 000 habitants (dont 550 000 nationaux) exige du pouvoir sunnite des élections libres et la fin des discriminations à son égard.
A l'heure ou le président montre son impuissance à stopper les licenciements, ou les roms sont traités de la même façon que sous l'ère Sarkozy, ou la règle d'or sera finalement intégrée sous forme de loi, ou le traité européen n'est pas renégocié avec la fougue promise et ou les dictateurs sont reçus royalement, on peut le dire, le changement, ce n'est pas maintenant!
En catimini, sans aucune information donnée aux médias, le "président normal" a reçu le 23 juillet dernier le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, à la tête d'une dynastie sunnite au pouvoir depuis deux cents ans. En effet, aucune mention sur l'agenda élyséen, aucune alerte à la presse ne sont venues annoncer cette visite de premier plan. Et pour cause.
Cela fait un an et demi que le royaume réprime dans le sang la révolte chiite : la communauté majoritaire de ce minuscule État de 1 230 000 habitants (dont 550 000 nationaux) exige du pouvoir sunnite des élections libres et la fin des discriminations à son égard.
A l'heure ou le président montre son impuissance à stopper les licenciements, ou les roms sont traités de la même façon que sous l'ère Sarkozy, ou la règle d'or sera finalement intégrée sous forme de loi, ou le traité européen n'est pas renégocié avec la fougue promise et ou les dictateurs sont reçus royalement, on peut le dire, le changement, ce n'est pas maintenant!
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