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lundi 20 février 2012

Etat de panique par Daniel Bacles




Le sarko nouveau est entré en campagne,
et affiche le soutien de la belle allemagne.
Ayant un bilan calamiteux à faire oublier,
il nous joue la comédie du citoyen outré.
Nerveux, agressif, il passe à l'attaque,
il gesticule comme un vilain petit macaque.
sarko nouveau nous parle de sa droiture,
laquelle plaierait même à la kommandantur.
Tout cela a comme un air de panique,
le roitelet mise sur sa force médiatique.
Comme un joueur qui a trop dilapidé,
il compte se refaire sur un coup de dé.
C'est que la partie de poker est serrée,
et le sarko nouveau aime bien parader.
Il faut faire oublier le président bling bling,
sinon toute la clique se retrouve en string.
Ah, il est plus mali que l'escroc Rocancourt,
le sarko nouveau ne craint pas Bettencourt.
L'abus de faiblesse par Courroye est couvert,
et le président, lui, a su assurer ses arrières.
N'empêche que de Karachi à Bogota, via Tripoli,
des amis de toujours espèrent rester à l'abri,
ne pas avoir de juges trop zelés aux basques,
pour ne surtout pas à avoir à tomber le masque.
A l'UMP, c'est plus qu'un branle-bas de combat,
le sarko nouveau doit rester à présider le pays,
sinon bien des cadres pourraient connaitre le prix
de toutes les magouilles qui ruinent notre état.
Etat de panique, le sarko nouveau nous insulte...
L'électeur selon lui a forcément la mémoire courte.
Il pense s'en sortir à nous faire quelques culbutes,
nous considérant sots comme un pot de yaourth.
Le sarko nouveau ne souhaite pas être jugé,
alors pour lui il convient encore de nous berner.
Plus menteur qu'un arracheur de dent, il est...
Son seul souci, c'est: à la prison échapper !.


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