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mercredi 7 mars 2012

Jacques Cheminade: "J'ai mes 500 signatures"!

Jacques Cheminade, né le 20 Août 1941 à Buenos Aires en Argentine est le fondateur du mouvement politique Solidarité et Progrès en 1996. Le 31 Janvier dernier, il clame avoir collecté les fameuses 500 promesses après avoir été candidat à la fonction suprême en 1995, ayant réuni 556 parrainages. Il obtientra 0,12% des suffrages exprimés.

Mais qui est ce monsieur Cheminade?

Diplômé d'HEC Paris puis de l'ENA, il devient en 1969 fonctionnaire à la Direction des relations économiques extèrieures (DREE) du Ministère de l'économie. En 1972, il est attaché commercial à l'ambassade de France aux Etats-Unis. Considérant que son militantisme politique se trouve en contradiction avec le système de la haute administration française, il abandonne ses fonctions début 1981. Le candidat obstiné tente en vain de réunir les 500 signatures pour l'élection de 1981.

Contre les "errements du XX ème siècle"

Sa première grande esclandre médiatique sera sa demande au président Mitterrand de transferer les cendres d' Alfred Dreyfus et de son épouse Lucie Hapamard au Panthéon. Le refus est immédiat. Pour le septuagêneur, « trois courants doivent converger en France pour former une majorité d’idées : le socialisme jaurésien, le christianisme social de Marc Sangnier ou de l’abbé Bridel, et le gaullisme de sursaut et de rupture ». Tout un programme! Pour relancer l'économie, il préconise de nouveaux accords de Bretton Woods (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods) et prône un Glass-Steagall Act -qui consiste à instaurer une incompatibilité entre les métiers de banque de dépôt et de banque d'investissement, de créer un système fédéral d'assurance des dépôts bancaires et enfin d'introduire un plafonnement des taux d'intérêt sur les dépôts bancaires- pour règler la crise financière de ... 2000!

Positionnement politique

Jacques Cheminade estime que Facebook et Myspace sont des "camps de concentration mental sans larmes". Il s'oppose à la guerre contre l'Irak. Il dénonce égalelent Al Gore, l'accusant d'utiliser le réchauffement climatique pour des buts détournés. Il est affublé de nombreux sobriquets contradictoires. Il est « le candidat de Saddam » pour les uns, d’autres sous-entendent qu’il serait « agent de la CIA », « gourou de secte », « abuseur de maires », et soutenu par un milliardaire américain antisémite d'extrême-droite. Il a d'ailleurs attaqué Google il y a quelques semaines puisque son nom est associé au mot "secte" dans les propositions de recherche. En octobre 95, le conseil constitutionnel rejette ses comptes de campagne. Il saisit la cour européenne mais est débouté. Il est en effet soupçonné d'avoir organisé son insolvabilité en ayant hypothèqué son appartement, une ferme ainsi qu'une part de forêt. Aujourd'hui, il doit encore près de 180.000 € au trésor public.

Plutôt décrit d'extrême droite, il se réfère malgré tout à Jaurès et à de Gaulle.
On distinguerait presque des similitudes avec l'actuel locataire du château.

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