Le ministre esseulé du Redressement productif a menacé le groupe sidérurgique indien Mittal « d’un contrôle public, même temporaire », du site de Florange où la fermeture des deux hauts fourneaux et de la coulée continue menace 628 emplois sur les 2 700 que compte le site.
La réponse fut aussi courte que lapidaire : « ArcelorMittal, ce n’est pas que Florange, nous employons 20 000 personnes en France, il ne faudrait pas l’oublier. » C’est clair.
Comment croire que la France puisse nationaliser partiellement une entreprise privée indienne alors qu’elle a signé avec enthousiasme tous les traités européens dont le dogme absolu est « la concurrence libre et non faussée » ? Encore un effet d'annonce prémédité ou un nouveau couac indélicat?
N'oublions pas qu'une menace n'est pas une promesse, moins encore un acte législatif.
Arnaud Montebourg, aprenti-pourfendeur d'un capitalisme immoral, se Mélenchonnise-t-il?
La question peut se poser. Samedi soir, dans l'émission "On n'est pas couché" présentée par Laurent Ruquier, épaulé d' Aymeric Caron et de Natacha Polony, Jean-Luc Mélenchon nous fit une démonstration remarquable de ses qualités d'orateur bolchevique jusqu'à amener une Carole Bouquet, séduite, à le qualifier de "trésor de la nation". La routine accoutumante..?
Sur le fond, plusieurs points de vue, et maintes solutions à l'ensemble des préoccupations du peuple, sont clamés avec fougue, mais non moins sans maitrise, par le président du Parti de Gauche. Florange est un des sujets abordés. La question est lancée. Fidèle à ses convictions et à ses idéaux, Mélenchon affirme sans sourcillier que si Mittal ne désire plus s'affairer sur le site, que l'État nationalise temporairement en attendant un éventuel repreneur ou la création d'une scop gérée par les ouvriers eux-même. Et si Mittal s'y oppose? Qu'à cela ne tienne! On ne lui demandera pas son avis, souffle avec un sourire le tribun!
Et ce Lundi matin, il n'est pas outrecuidant de penser que Mélenchon est (ou devient) une source d'inspiration pour Arnaud Montebourg. Tout du moins le premier rappellant les idéologies politiques profondes du second, embastillé dans un gouvernement socialo-libéral. Gouvernement et gouvernements qui ne manqueront pas de rappeller à l'ordre et à la réalité Don Quichotte de la Montebourg.
Entre "Mélenshow" et "Montebourde", je crains qu'aucun ne soit le véritable "Ayrault" de cette "Florange mécanique"!
La réponse fut aussi courte que lapidaire : « ArcelorMittal, ce n’est pas que Florange, nous employons 20 000 personnes en France, il ne faudrait pas l’oublier. » C’est clair.
Comment croire que la France puisse nationaliser partiellement une entreprise privée indienne alors qu’elle a signé avec enthousiasme tous les traités européens dont le dogme absolu est « la concurrence libre et non faussée » ? Encore un effet d'annonce prémédité ou un nouveau couac indélicat?
N'oublions pas qu'une menace n'est pas une promesse, moins encore un acte législatif.
Arnaud Montebourg, aprenti-pourfendeur d'un capitalisme immoral, se Mélenchonnise-t-il?
La question peut se poser. Samedi soir, dans l'émission "On n'est pas couché" présentée par Laurent Ruquier, épaulé d' Aymeric Caron et de Natacha Polony, Jean-Luc Mélenchon nous fit une démonstration remarquable de ses qualités d'orateur bolchevique jusqu'à amener une Carole Bouquet, séduite, à le qualifier de "trésor de la nation". La routine accoutumante..?
Sur le fond, plusieurs points de vue, et maintes solutions à l'ensemble des préoccupations du peuple, sont clamés avec fougue, mais non moins sans maitrise, par le président du Parti de Gauche. Florange est un des sujets abordés. La question est lancée. Fidèle à ses convictions et à ses idéaux, Mélenchon affirme sans sourcillier que si Mittal ne désire plus s'affairer sur le site, que l'État nationalise temporairement en attendant un éventuel repreneur ou la création d'une scop gérée par les ouvriers eux-même. Et si Mittal s'y oppose? Qu'à cela ne tienne! On ne lui demandera pas son avis, souffle avec un sourire le tribun!
Et ce Lundi matin, il n'est pas outrecuidant de penser que Mélenchon est (ou devient) une source d'inspiration pour Arnaud Montebourg. Tout du moins le premier rappellant les idéologies politiques profondes du second, embastillé dans un gouvernement socialo-libéral. Gouvernement et gouvernements qui ne manqueront pas de rappeller à l'ordre et à la réalité Don Quichotte de la Montebourg.
Entre "Mélenshow" et "Montebourde", je crains qu'aucun ne soit le véritable "Ayrault" de cette "Florange mécanique"!
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