Religions: Fin d'une mascarade vieille de 15.000 ans

Condamnées à s'opposer entre elles, les religions monothéistes conservent un point d'entente. Au préambule de la mondialisation, elles perdent de leur aura et de leurs valeurs.





Toutes les religions ont été fondées sur les principes de nos constitutions actuelles. Intransigeantes et incompatibles avec leur remise en question, elles sont vouées à s'opposer à tout autre système de valeurs.


Les religions chrétiennes






L'illustration de la décroissance de l'impact des religions dans le monde est notamment illustrée par le judaïsme, mais aussi le catholicisme. La disparition probable de la religion est corroborée par l'accélération progressive de l'intégration ou  de l'assimilation dans les pays laïcs.

L'athéisme est assez récent dans l'Histoire, apparu au milieu du XIX ème siècle. La décadence des religions est donc un phénomène neuf et, irrémédiablement, s'accentuera de plus en plus. 








L'Islam

Les affrontements souvent sanglants entre ses différentes composantes n'ont rien à envier à l'ancienne opposition entre les catholiques et les protestants. L'Islam semble également constituer la seule doctrine "altermondialiste" et qui ne se

cherche pas. Il transcende les États et ne reconnait comme communauté que celle des croyants. Le terrorisme islamiste n'est-il pas que la manifestation d'une rage désespérée imputable au sentiment inconscient, chez certains d'entre eux, de la fin inéluctable de leur monde? 





Le libéralisme, le poison du Saint Esprit

En effet, la montée en puissance irréversible de l'économie libérale de marché conduira à l'évaporation des valeurs religieuses.

André Malraux disait que "le XXI ème siècle sera religieux ou ne sera pas". L'actualité semble, depuis 2001, lui donner raison. Malgré cela, je pense que l'on assiste aux derniers feux des religions. Les religions actuelles se montrent plutôt défensives qu'en bonne santé. 


Aujourd'hui, le monde est un village. Il est interdépendant et les populations si imbriquées que les grandes confrontation sont désormais bannies. La globalisation a sonné le glas des idéologies et des religions comme cadre de référence. Par conséquent, les religions mourront car elles sont caduques en tant que cadre global.

Les religions, et plus généralement les valeurs, devront s'adapter à cette nouvelle réalité multilatérale. Ou elles devront disparaître.